24 NOCTURNES/ 24 AVERSES, hiver 2019
Il y a quelques années, Bertrand m’a donné une copie de l’enregistrement des vingt-quatre nocturnes pour piano seul. Dès que je les ai entendues, j’ai eu envie de les traduire par le dessin, leur format court se prêtant bien à l’exercice. Je ne voulais pas faire une transcription trait pour note de l’ensemble, mais bien transmettre le climat général qui se dégageait des pièces – la tristesse, la mélancolie, le deuil qui y sont condensés -, trouver le ton qui témoigne de ces éléments. De la même façon que le deuil se vit par étapes, successives, à travers des répétitions, des variations, mes dessins évoquent les déclinaisons d’un même système dépressionnaire.
DES LIGNES, DU TEMPS, DESSINS DE CONCORDIA : 1948 – 2017, Automne 2017